• Terra Humana - Chine‚ l'Empire Du Milieu Composé par Shan Di
    Dans le Tao‚ fondement de la philosophie chinoise‚ le Yin et le Yang sont totalement indissociables. En effet‚ le rythme binaire sur lequel repose la grande symphonie de la nature est dans toute manifestation : le jour et la nuit‚ le chaud et le froid‚ le ciel et la terre‚ l’âme et le corps‚ le visible et l’invisible... C’est en marchant et en écoutant le mouvement constant de son coeur que l’homme conçut le rythme. Il lui semblait correspondre à certains sons de la nature comme le froissement du vent dans les arbres‚ le chant des oiseaux ou le ruissellement de l’eau. Cette harmonie‚ nourrie de ces sonorités‚ est l’essence même de la musique traditionnelle chinoise.
  • Terra Humana - Cambodge‚ Le Pays De l'Eléphant Blanc Composé par Anh Hung
    De nos jours‚ la musique traditionnelle cambodgienne accompagne toujours une offrande aux dieux ou aux génies‚ à qui l'on demande une aide. On peut distinguer la musique ancestrale ou traditionnelle‚ et la musique dite populaire. Elle est polyphonique et emploie librement des masses sonores pour créer ou suggérer des atmosphères dramatiques.
  • Terra Humana - Birmanie‚ Le Pays d'Or Composé par Aung Win
    La musique traditionnelle birmane est en grande partie une musique de cour inspirée de celle de Thaïlande. Elle doit sa codification au compositeur et percussionniste Po Sein‚ un musicien de l’époque coloniale. Cette musique est destinée à accompagner les spectacles traditionnels de danses et à mettre en scène des épisodes de l’épopée indienne du Ramayana ainsi que le pwe. Les instruments sont essentiellement des percussions‚ mais les tambours (saing waing) accordés peuvent interpréter les mélodies. Frappant de la main ou bien à l’aide de baguettes‚ les percussionnistes birmans parviennent à exécuter des mélodies entières sur l’ensemble de leurs tambours.
  • Terra Humana - Bali‚ l'ïle Des Dieux Composé par Imade Saputra
    Un gamelan est un ensemble instrumental composé de deux à quarante musiciens. Les instruments à percussion qui le constituent sont en bronze (séries de lames ou de petits gongs accordés en gamme) ou en bambou (rindik ou grantang) ; il y a aussi des tambours cylindriques à deux peaux (kendang). Les cymbalettes sur socle (ceng ceng) doublent les tambours. Les seuls instruments qui ne soient pas à la percussion sont la flûte (suling) et une vièle à deux cordes (rebab). Chaque catégorie d’instruments est destinée à une seule fonction‚ mélodique‚ harmonique ou de ponctuation.
  • Symphonie de glace Composé par Dury Laurent
    Les joailliers célestes‚ l’eau‚ le vent et le froid‚ déversent‚ sur les sommets des montagnes‚ des flocons étoilés‚ des gemmes transparentes‚ des aigrettes de givre‚ des pendeloques de brillants. En ce monde hyalin‚ même aux nuits sans lune‚ scintille une clarté opale...
  • Splendor and Misery Composé par Philippe Leduc
    SPLENDOR AND MISERY s’inspire du conflit entre la grandeur de l’esprit‚ de l’âme de l'Homme‚ et la misère de son histoire. Cette oeuvre interprétée magistralement par The National Philarmonic Orchestra of London et Marie Lou Gauthier (soliste) nous donne accès au chemin de l’harmonie‚ de l’épopée symphonique et du " sentiment " musical. Philippe Leduc est un des jeunes nouveaux compositeurs classiques les plus prometteurs du continent américain. Il a la technique‚ la sensibilité‚ et l’esprit des plus grands compositeurs du " nouveau classique ".
  • Sous la mer : musique et profondeurs Composé par Fernand Deroussen et Vincent Bruley
    Sons naturels: Fernand Deroussen pour Nashvert
    Musique: Vincent Bruley
  • Sacred Tibetan Music Composé par Ordre de Droukpa Kargyu
    L’ordre de Droukpa Karguy se développa au Tibet du douzième siècle à 1959‚ année de l’invasion chinoise. Ses deux monastères furent entièrement rasés et une partie de la communauté se réfugia en Inde à Darjeeling. Cent moines y furent ordonnés et leur trulkou (réincarnation) fût reconnu par le Dalaï lama en tant que douzième Gyalwang Droukchen. Ainsi la tradition se poursuit-elle grâce à l’initiative de du monastère de Darjeeling appuyé depuis par celui de Plouray en Bretagne (siège européen de la lignée). Ce disque comporte 6 titres dans la pure tradition tibétaine (chants‚ trompettes‚ cymbales et clochettes) il est porteur d’une source d’inspiration et de paix.
  • Saatus Fate Composé par Loo Kirile
    Les chants runiques sont constitués de versets sans formes définitives et interchangeables. Apparus vers 1.000 an avant JC‚ ils ont ainsi pu évoluer et sont devenus au siècle dernier des classiques de la chansons populaire et folklorique.
  • Ruisseaux de crystal Composé par Bestion Philippe
    On le devine à son chant avant que de le voir. Un babil de bulles empressées‚ un soupir humide. Puis‚ dans l’herbe foulée‚ les sentiers tracés par les hôtes des rives‚ qui s’en viennent y boire. Mais il se dérobe encore‚ derrière un rideau de ronces et de joncs‚ de saules et de noisetiers. Sous leur voûte verte coule le ruisseau‚ l’onde y est profonde et les pierres moussues. Les branches s’inclinent‚ effleurant sa surface et son courant paresse‚ s’attardant à leurs caresses.
  • Resonances d'ete Composé par Jeandot Nicolas
    Plus rien ne bouge. Le ciel est blanc d’incandescence. Les pins et les térébinthes exaltent la résine et l’encens. La menthe et la lavande‚ abandonnées à la fournaise‚ transpirent leurs essences. Les cigales s’affolent‚ carapaces maracas‚ élytres lyres‚ criquets et grillons comme un métronome au grincement agaçant.
  • Planete Verte - Vietnam - Chimbay L'oiseau s'envole Composé par Renoir Olivier & Le Thu
    Je déambule en ville avec sur les lèvres ce double nom : Hô-Chi-Minh‚ nom du révolutionnaire" qui libéra le Viêt Nam de la gestion coloniale française ; et Saigon‚ nom émergeant de l'écriture pleine et essentielle de Marguerite Duras ; le Saigon de la langueur coloniale qui coulait ses jours sur la pente de la perdition éternelle aux senteurs d'opium. Je me sens comme un expatrié qui cultive le plaisir de l'instant : dans cette humidité lourde‚ seul compte le présent. On y languit. . Je commence à comprendre le sens de "l'ennui colonial" évoqué par Malraux qui pesait tant à l'heure verte de l'absinthe où l'on s'encanaillait. Et puis le goût de l'effervescence‚ de l'agitation quotidienne‚ du jeu propre à l'Asie‚ ne peuvent qu'accroître une envie de plaisirs qu'excite l'atmosphère sensuelle des tropiques… "

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